Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), aujourd’hui, 360 millions de personnes dans le monde souffrent de déficience auditive incapacitante. Au-delà de 60 ans, une personne sur deux a une perte auditive significative. Cependant, seulement 30 % des personnes âgées ont conscience d’une gêne de l’audition.
Il est donc important d’aller se faire examiner pour détecter la perte d’audition qui est progressive et souvent insidieuse.
Pour ceux qui sont touchés, cela peut être synonyme d’isolement social. À force de faire répéter, il est compréhensible de vouloir baisser les bras. La communication se fait alors plus difficilement et demande des efforts de concentration.
Cet handicap constitue donc un des enjeux majeurs de la dépendance, car elle isole un peu plus les personnes âgées et renforce certaines pathologies tant au niveau médical que psychologique.
D’un point de vue médical en effet, l’isolement favorise le vieillissement des neurones car ces dernières sont moins sollicités, ce qui diminue les capacités cognitives et favoriserait l’apparition de maladies comme Alzheimer.
Ainsi, le cerveau humain doit sans cesse être stimulé pour conserver ses capacités. Les activités sociales et l’exercice intellectuel sont donc des facteurs de prévention.
Si la baisse de l’audition n’est pas prise en charge précocement, cela peut donc entraîner des répercussions importantes au niveau familial, social, professionnel et même cognitif.
Et environ un tiers des aînés s’inquiètent de la survenue de problèmes d’audition… et de leurs conséquences dans les relations aux autres, dans la vie quotidienne, dans la pratique d’un sport, quand ils regardent la télé ou écoutent la radio, etc.
Selon certaines études, l’utilisation d’aides auditives aurait un effet positif sur la qualité de vie.