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L’isolement des aînés québécois

 Selon l’organisme Les Petits Frères, près du tiers des 600 000 Québécois âgés de 75 ou plus éprouvent un besoin de dignité et de relations dans leur vie. Un grand nombre de personnes âgées risquent en effet de tomber dans l’oubli et de mourir seuls s’il ne trouve personne à qui parler et auprès de qui trouver du réconfort.

L’organisme répertorie six raisons de se préoccuper de l’isolement des aînés :

1. L’isolement est un problème de société en croissance
Le nombre de personnes âgées pourrait doubler d’ici 20 ans et l’’allongement de l’espérance de vie soulève de nombreux défis dont l’isolement.

2. Personne n’est épargné
L’absence de relations touche tout le monde et peut par exemple résulter du décès du conjoint, de membres de la famille et d’amis, etc. Aussi, l’isolement peut être la triste conséquence d’un déclin des capacités physiques et cognitives ou encore de la maladie. Plus de 40 % des aînés de 75 à 84 ans vivent seuls et le pourcentage augmente à 68 % pour ceux qui sont âgés de 85 ans ou plus selon Les Petits Frères.

3. L’isolement est dangereux pour la santé
Les personnes âgées qui sont privées d’interactions sociales sont deux fois plus susceptibles de mourir prématurément que les autres. L’isolement modifie en effet l’activité génétique du corps, causant notamment une baisse du système immunitaire. L’isolement est aussi dangereux pour la santé que l’obésité, l’alcoolisme et le tabagisme.

4. L’isolement est associé à des niveaux élevés de dépression
Les aînés isolés montrent un plus haut niveau d’anticorps associés à une augmentation de la douleur, de l’anxiété et de la dépression. Environ 50% des seniors disent se sentir seuls et les hommes âgés de plus de 80 ans présentent le taux de suicide le plus élevé de tous les groupes d’âge. L’isolement augmente de 60 % le risque de démence La solitude diminue le nombre de stimulations envoyées au cerveau, ce qui entraîne une atrophie des capacités sociales et augmente le risque de souffrir de maladies mentales.

5. La maltraitance et l’isolement
Selon le rapport du Conseil national des aînés, l’isolement social est considéré comme un facteur de risque de maltraitance, ce qui comprend l’abus de confiance et une plus grande vulnérabilité face à un acte criminel ou à un vol.

Chacun peut agir contre l’isolement des aînés. Selon Caroline Sauriol, directrice générale de l’association Les Petits Frères « sentir que l’on compte pour quelqu’un, qu’on est aimé et apprécié est essentiel à tout être humain. J’invite toute la population à exprimer son amour et sa gratitude à une personne âgée qui lui est chère. Peu importe la façon qu’on choisit, chaque petit geste a le pouvoir d’illuminer la vie ».